Autodidacte, Sandrine Lepelletier modèle la terre depuis 1997. Ses terres enfumées sont décorées à l’aide d’engobes vitrifiés.
Sandrine s’intéresse à l’humain. Ses œuvres, qu’elles ressemblent à des tours, des maisons ou même des boîtes à secrets ou à malices, sont pratiquement toutes des têtes humaines.
Ses sculptures sont une expression de la recherche de la place de l’artiste qu’elle n’a pas encore trouvé dans son existence. Une recherche intérieure : vivre une certaine solitude dans la collectivité. C’est aussi son parcours personnel, à la recherche d’un endroit intérieur.
L’artiste aime mettre de l’humanité dans un monde fait de solitudes, combler les vides. Dans un monde où tout se délite, où tout est à refaire, qu’il faut recréer. Loin de la résignation, c’est un message d’espoir, une citadelle où l’on peut trouver protection, quelque chose de rassurant.
Jean Luc Bourdila et Oana AMÃRICÃI