Pour la psychanalyse l’enfance est « la » période de notre vie qui influe sur nos comportements futurs et fait de moi ce que je suis à l’âge adulte. Alors il semble couler de source de créer pour ce nouveau musée un espace où l’on peut laisser surgir ses souvenirs d’enfance.
« Le jardin de Peter Pan » c’est laisser surgir les souvenirs de tendresse partagés avec nos confidents peluches, nos doudous. Ceux qui ont recueillis nos larmes et nos secrets, supportés stoïquement nos colères et nos angoisses lorsqu’on leur arrachait les bras et sautés dans nos bras pour nos jeux et nos éclats de joie.
Déambuler au milieu de ces peluches suspendues c’est plonger dans nos souvenirs, se laisser envahir par la tendresse et retrouver notre liberté d’enfant.Suspendues dans les arbres les peluches pleureront sous la pluie, grelotterons sous la neige, se dorloteront au soleil et s’exposeront nues sans défenses face aux intempéries comme nous sommes enfants sans défense face aux accidents de la vie…