Mario Chichorro serait plutôt un conteur dont les anagrammes,contrepéteries et autres calembours purement visuels s’enchaînent, formant un discours de mots-images presque toujours bifrons, qui s’entassent et s’interpénètrent, en toute ambivalence, pour exprimer le flot d’une pensée quasi inépuisable. C’est aussi un contestataire. Artiste roman égaré en ce siècle, un peu comme Brassens avait un pied dans le Moyen Age, il appartient à la famille de ceux que l’on aimerait appeler des « médiévaux contemporains » …
Laurent Danchin